Avant de te connaître j'étais forte, jamais personne n'aurais pu deviner mes faiblesses. Les dissimuler était si facile comme s'il y avait une porte entre le monde, l'amour, les maladresses et moi.
Puis tu es venu et m'a démuni de tous ce qui me protégeaient des autres, de toi. Tu m'as fait découvrir le mal, la vie mais aussi l'amitié, le vrai et là tu vois j'étais quelqu'un.
Nous étions là l'un pour l'autre mais peu à peu, ou enfin, nos cœurs n'étaient plus les nôtres et notre amitié était déjà bien loin. Et là tu vois, je n'étais plus rien.

Jamais avant je n'aurais osé montré que j'ai mal, je n'aurais jamais montré combien tu me manques et c'est anormal parce que même avec le mal que tu me fais, je veux que tu reviens pour retrouver notre amitié, l'amitié qui nous a changé et toi à mes cotés. 
 


Pour que tu me laisses tomber



J'aurais beau te le dire calmement, en parlant, en pleurant, en criant, j'aurais beau te répéter que tu m'as perdu, que je ne reviendrais plus. Tu ne feras rien. Tu me laisseras tomber de ce nuage qu'on avait formé ensemble. C'est fou mais tu ne te rends pas compte le temps que ça peut prendre pour qu'un nuage se forme, pour qu'il se déplace, le temps que ça prend pour qu'un nuage embellisse le ciel. Le ciel s'est assombrit plusieurs fois c'est vrai, mais aucun de nous deux n'est jamais tomber du nuage, on y restait tout les deux parce qu'on était là l'un pour l'autre.

Mais le ciel au tour de notre nuage devenait de plus en plus noir, c'était sur à présent que notre nuage allait céder. Mais je ne pensais pas du tout qu'à ce moment tu allais me laisser tomber, je pensais que tu allais me rattraper, mais c'est comme ça que tu m'as perdu. C'est l'accumulation de tous les moments où le ciel se couvrait. Mais ça fait mal de savoir que tu n'es même pas là pour moi, que tu n'as rien fait pour me retenir.

Au moins quand la pluie tombe, il n'y a pas qu'une seule goutte, il y en a des milliers qui l'entourent. Et là, la seule qui tombe, c'est moi.

  


Et tu crois en l'amitié ?



  
Un jour, on est forcément oublié par les gens que l'on pensait connaître. Ces personnes sont près de toi et disent toujours être là. Avec le temps, tu te rends compte qu'ils font seulement semblant.
Et c'est comme quand on est couché sur le sable au bord de la mer, l'eau se créer un chemin entre tes orteils, entre tes doigts, elle t'effleure de sa douceur pour repartir quelques secondes après, te laissant dans la froideur. Il restera pour seule trace, pour seule souvenir, la marque sur le sable, lissé par son passage.
Cette eau qui vient, qui part, qui revient ... qui repart.
Tout comme toi.





Chaque histoire a une fin


Tu la regardes s'éloigner de toi, tu restes là, les pieds ancrés dans le sable. Et tu ne la rattraperas pas, parce que tu voulais qu'elle parte. Tu la laisseras seule au bout de cette plage en pensant que c'est le mieux pour elle, pour toi, pour tous. Tu te sentiras peut-être bien de la savoir effacer derrière les dunes sans savoir ce qu'elle voulait vraiment, ce qu'elle ressentait vraiment. Tu resteras encore sur place à regarder le paysage désert en pensant et repensant toujours que tu viens de la laisser partir définitivement. Sans savoir que pour elle tu es son plus beau, son plus grand souvenir. Puis tu te décideras à partir dans la direction opposée à la sienne, sans savoir qu'elle, elle pense que pour toi ... elle est seulement un souvenir, un passé à oublier.


 


 



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